Excellence, cheval, Italie, les trois mots-clé de ce roman ado où règne une ambiance poisseuse, alourdie par les non-dits et l’abus.
Mauvais esprit et humour grinçant, bonjour
!
Le comic strip, ce genre emblématique de la BD mondiale, prend un sérieux coup de lifting façon uppercut dans les dents avec le collectif Glory Owl… D’abord sur internet, où une page Facebook et un blog publient régulièrement des strips. Puis dans l’excellente revue AAARGH!, dédiée à la BD et enfin dans un recueil, publié par les Editions Même Pas Mal.
Si la couverture toute mignonne laisse envisager un genre de BD toute mignonne avec un animal tout mignon, eh bien, c’est faux. Glory Owl n’a rien de mignon, c’est trash, cruel, cul, sans limites, violent, absurde, et génial. Oui, on peut rire de tout. Tout dépend de comment c'est amené...
Les rigolos de ces collectifs ne respectent absolument rien, ni dieu, ni la pauvreté, les femmes, les enfants, la misère, la solitude, RIEN, on vous dit. Et ça fait du bien, justement. On rit parce que c’est drôle et parce que ça nous libère un peu la conscience en ces temps au ciel bas et lourd. Oui avec Glory Owl, on peut se moquer de tout, et presque faire passer Beavis et Butthead et South Park pour des exemples à suivre. Et sous le vernis acide pointe parfois une pique à l'encontre des mécanismes.
Vous l’aurez compris, on est fan, et on décline toute responsabilité si vous l’offrez à des coincés bien pensants qui vont crier shocking ou à votre neveu de 9 ans. Attendez un peu, il en profitera mieux quand il aura quelques années de plus!
Glory Owl, de Mandrill Johnson, Gad et Bathroom Quest. Editions Même pas Mal
Merci Glory Owl de nous avoir donné la permission de reproduire des strips (en plus on a découvert des inédits et passé trois heures à glander sur le blog)