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[DOSSIER] MARK SAFRANKO : LE CAUCHEMAR AMÉRICAIN

Posted on by BooKalicious

Où trouver le vrai dans un monde dominé par le virtuel et les faux-semblants, les tours de passe-passe et les escroqueries avalisées par la masse, médias, dirigeants et populations confondus ? Où puiser l’inspiration qui nous offre l’aspiration vers un ailleurs en voie de devenir inaccessible : la vie ? Une littérature, particulière, trace un chemin chaotique vers une certaine vérité empreinte de cynisme, grands absents des romans français depuis Céline : le courant américain néo-beat, sorte de prolongation de la beat generation, la zone, le chômage et le trash en plus. Et qui se fait entendre, plus particulièrement, à travers la voix d’une de ses plus terribles et cultes icônes : Mark Safranko. 

LE SIÈCLE EST DÉJÀ ET SERA AMÉRICAIN

Quatre livres, Putain d’Olivia, Confessions d’un Loser, Dieu Bénisse l’Amérique et Travaux Forcés, pour tracer le parcours de Max Zajack, anti-héros, avatar à peine déguisé de Mark Safranko en personne. Vraie-fausse autobiographie en trois volumes, autofiction savamment floutée, et peu importe le vrai pourvu qu’on ait l’ivresse, la prose de Safranko se distingue de celle de ses camarades de plume underground par le portrait des USA et de son fonctionnement qui se dessine en filigrane. Sous une apparence de rebelle, savamment construite à coups de picole, de galère permanente, de sexe et de vœux de création littéraire (incomprise, bien sûr), Max Zajack livre aux lecteurs de ses confessions, une vision de son pays natal bien éloignée des habituels clichés de l’American Dream, et plus fine que celle qui peut transparaître chez des auteurs assimilés à cette contre-littérature.

L’histoire de Max, comme celle de Mark, commence environ dans les années 50, en plein essor des valeurs véhiculées par une nation qui vient de sauver un monde qu’elle domine de toutes les étoiles de sa bannière. Oui mais ? Qu’est-ce qui fait dire à Max ” Tu parles d’un rêve américain ” ? Déjà bien aveuglés par les apparences, les USA semblent s’employer à garder les yeux braqués sur les courbes des bouteilles de Coca-Cola et de la bourse, oubliant de jeter un regard vers les inégalités qui germent dans leurs banlieues. Tout semble aller pour le mieux dans un pays où le nombre de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté baisse (22% en 1959, 12% en 1969), et où les classes moyennes profitent de chaque rêve offert/ vendu par la société de consommation en plein essor. Ça, c’est bien sur la photo du parfait petit meilleur des mondes. Max Zajack, fils d’immigrés, pur produit du revers de la médaille américaine, ne semble pas le vivre comme ça, ni dans ses jeunes années (racontées dans Dieu Bénisse l’Amérique), ni à l’âge adulte (relaté dans Travaux Forcés, Putain d’Olivia et Confessions d’un Loser, qui se déroulent au moment de la guerre du Vietnam pour Travaux Forcés,  puis à la fin des années 70 et au début des années 80, quand les bad jobs commencent à faire leur apparition et que la population active augmente de manière dramatique entre 1973 et 1987 pour les autres).

Dans la réalité d’un gosse qui semble avoir toujours évolué dans le fossé du bas, celui des familles en plein dans le seuil de pauvreté, cantonnées à des banlieues sales qui sentent le chou et promises à des jobs miteux, le self made man et les success stories construites à coups d’égalités des chances, d’éducation pour tous et d’amélioration des conditions sociales, c’est du marketing. Avant même d’avoir atteint dix ans, Max voit son avenir se dessiner dans la même perspective que pour ses parents, perspective qu’il se jure de ne pas suivre “ Plutôt crever que de finir le laquais d’un type plein aux as “. Promesse qu’il essaie de tenir à sa manière, quand, arrivé à l’âge adulte, il doit se démener dans une suite de boulots plus ou moins minables pour payer son loyer et s’assurer du minimum vital : il encaisse le moins possible, le moins de temps possible pour avoir de quoi joindre les deux bouts, avec toujours un pied dans l’incertitude, dans les rouages d’un pays qu’il déteste et qu’il qualifie ironiquement de ” seul endroit sur terre où un homme peut tout avoir “, lui qui n’a que sa liberté en poche.  Dans une culture où l’on part du principe qu’on n’a que ce qu’on mérite (” Where there is a will, there is a way “, marche ou crève) Max trace son chemin avec une volonté et une hargne hors du commun, preuves manifestes que la galère, imposée à un esprit comme le sien, peut développer la force de vie de l’individu et l’amener à dépasser sa condition. Vision presque new-age sur les bords, et large vulgarisation de la pensée de Weber, d’accord. Mais qu’on vienne tout droit du rêve américain ou de son anti-thèse,on reste le produit d’un système qu’on subit avec plus ou moins de lucidité et de violence. Mark Safranko, à travers Max, ou inversement, se situe comme sujet en faisant siennes les données imposées, en les récupérant pour nourrir sa vie et son écriture.

 

J’AIME LE CHAOS FURIEUX DANS MON ESPRIT. C’EST LA PREUVE QU’ON EST EN VIE.

Le chaos furieux de Mark, Max le connaît bien. Parents violents, prédispositions familiales à la folie et santé fragile forment un drôle de cadeau de naissance. Au vu des statistiques, effectuées à la fin des années 1980 auprès des condamnés à mort (sur quatorze condamnés, douze avaient subi des brutalités et dix avaient subit les effets des plus que fréquentes disputes entre leurs parents), Max ramasse dès le départ un ticket gagnant pour la loterie prison sans passer par la case départ, ou l’asile psychiatrique, toujours sans gagner 20 000 francs. Dans le rêve américain aux fesses ouatées, les enfants qui réussissent le mieux sont ceux qui ont vu leur mère satisfaite de son existence. Autant dire tout de suite que Max tient sa survie du miracle, encore aurait-il été bon, pour croire au miracle, que l’Eglise ne soit pas représentée par des détraqués mentaux et/ou sexuels tout au long de son enfance. Bref. ” Comme la famille de Bash, les Zajack étaient tous un peu cinglés ” dit le petit Max pour qui roustes et dérouillées, insultes, menaces de mort et engueulades parentales sont presque aussi banales que les dessins animés et les batailles de cows-boys et d’indiens pour les gamins normaux. Il avouera à sa thérapeute, des années plus tard, que sa mère a ” essayé une fois de le noyer dans le lavabo de la salle de bain “.

Mais, quelque part, comment en vouloir aux parents de Max ? S’il les hait dès son plus jeune âge, et connaît le disque de leurs jérémiades par cœur, il a  conscience de n’être ” pas fait pour un boulot quel qu’il soit […] juste bon pour l’asile “, et par là, d’avoir hérité d’un bagage bien pathologique, sans y pouvoir quoi que ce soit. Max ne se plaint pas et ne se plaindra jamais, à l’inverse de ses parents, devenus fous de frustration devant la réalité sordide d’une terre promise où on les a traités comme des moins que rien à l’arrivée, jetés à la rue quand ils s’imaginaient conquérir l’Ouest et trouver des mines d’or. Quand on a été obligée de quitter le collège à quatorze ans pour aller faire des ménages comme Bash, la mère, qu’on a échoué dans toutes ses entreprises, et qu’on a dû revenir penaud dans son bled natal comme Jake, le père, fils d’immigrants un peu plus anciens que ceux de sa femme, il est peu probable que les grandes valeurs américaines portent encore un cent de rêve.

Il reste quelques options : la folie, l’alcool, le racisme, la survie, la débrouille, les boulots pourris et le développement de la capacité à encaisser, à serrer les dents jusqu’à son dernier souffle. Une seule solution, certainement pas la révolution, mais la passivité discrète, que Max adopte très vite pour survivre, et développe tout au long de sa vie. Se faire tabasser sans répliquer, sans se rebeller, par ses parents, ses copains d’école, des gangs, ses boss successifs, les femmes… tout le monde pourvu qu’on ne leur laisse pas prise. Tous finissent par se lasser, et lâcher une proie aussi inintéressante. Amusante pirouette de parcours : ça n’est pas la galère sociale, ce ne sont pas les ratages qui le taclent et le font pencher vers l’abîme, mais un autre fleuron du système économique : les femmes, qu’il séduit avec une facilité déconcertante, et par elles, la représentation du couple, de l’homme et de la femme comme valeurs d’une nation, de la progéniture à venir… et en avant la camisole, comme maman Bash.

 

CÉLÈBRE POUR DES CHOSES QU’ON ÉTAIT CENSÉ CACHER

Si le cinéaste John Waters a employé cette phrase pour parler de William Burroughs, elle peut aussi très bien s’appliquer à la prose de Safranko, qui montre sans fioritures une réalité amère et sordide, avec un style précis, sobre et redoutablement efficace qui pose les bases d’un naturalisme passé à la moulinette du cynisme. Prolongement d’un héritage droit dans la lignée de Céline et son archétype d’anti-héros extra-lucide et désabusé, de Bukowski et ses poivrots serial-fuckers borderline, et peut-être aussi un peu de Fante et son immigré rêveur avec toujours un pied dans la mouise. Tous ont en commun avec Safranko de plonger leurs protagonistes dans des situations  difficiles, dans un quotidien âpre et noir sur noir. L’amorce du capitalisme, dans les années 1950-1960, se perçoit à travers la perte des repères moraux et des valeurs dans une société brutale cruelle, sourde aux aspirations individuelles et en voie de devenir inhumaine d’indifférence. Le capitalisme deviendra peu à peu libéralisme, hydre difforme et exacerbé de bonnes intentions monnayables, machine à broyer l’individu qui ne laisse plus aucune place au rêve et à l’individualité.

Safranko retrace dans ses romans l’itinéraire d’une survie, réalité de ce qu’on pourrait prendre, du haut d’un intellectualisme malhonnête et gauchisant sur les bords, pour une vie. Max/Mark parle du lieu où il est, et non d’où son imagination et ses recherches le porte, comme le faisaient les pères du naturalisme, Zola, Maupassant et autres, qui décrivaient de manière presque scientifique le quotidien des petites gens de l’époque. Ce naturalisme contemporain, reflet d’une autre urgence, s’inscrit dans une tradition journalistique née aux Etats-Unis à la fin du 19e siècle : celle des muckrakers (littéralement : ceux qui fouinent dans la boue, ceux par qui le scandale arrive. Dire et décrire la vérité au risque d’envoyer de la boue sur les étoiles, c’est exactement ce que fait Safranko, lui qui préfère ” écrire plutôt que respirer “, comme le dit son ami Dan Fante, fils de John.

Les critiques littéraires ont trouvé un nom pour cette écriture habitée de prolos, de marginaux destroy et de walking wounded (ou ratés professionnels) : le terme néo-beat, représenté par des autodidactes urbains (Dan Fante, Zsolt Alapi, Tom Grimes…) qui puisent dans leur vie la matière de leur écriture, héritiers trash des fils à papa de clochards célestes, trop préoccupés par leurs embrouilles sentimentales pour connaître vraiment la poisse qui colle à la peau de leurs descendants. On lui connait, au mouvement néo-beat, un frère presque jumeau : le méta-réalisme, porté par des diplômés universitaires maîtrisant parfaitement les différentes techniques d’écriture qu’ils mettent en avant dans leur prose. Peu importe les termes, et les définitions, ce qui compte réellement, c’est la puissance de l’écriture avant tout.

La personnalité de Safranko tient dans la sobriété de sa plume, dans son cynisme lucide, tout en retenue, et dans son humour tranchant et implacable. Descriptions nettes et rapide, focalisation interne sarcastique, écriture parlée et sens de la formule qui tue confèrent une touche pulp à ses romans. Une légèreté apparente qui contraste avec la profondeur violente du propos et des questions qu’il soulève, sans jamais tomber dans la facilité. Avec une écriture et un esprit vraisemblablement forgés à l’école de l’expérience et de la rue, et non dans les cours des grandes universités américaines, Safranko porte très haut les lettres de l’offstream, opposé du mainstream  – qui aimerait  d’ailleurs bien phagocyter le premier – et se paye le luxe d’interroger, en bonus, la place même de l’artiste dans un pays de surproduction artistique comme les Etats-Unis.

LA FICTION LITTÉRAIRE EST-ELLE MORTE AUX USA ?

Un écrivain américain peut-il encore survivre dans son propre pays ? Interroge toujours le même Dan Fante. La réponse, première, sera oui. DeLillo, Frey, Auster et compagnie vendent, produisent… S’exportent, aussi, comme David Lynch ou Woody Allen dans le domaine du cinéma. Mais on ne peut en aucun cas comparer des écrivains aussi reconnus, adoubés et proches du conventionnel, parfois, à des écrivains marginaux comme Safranko, sans éditeur américain à l’heure actuelle, pour causes de ventes insuffisantes. Eh oui, au pays du rendement, un artiste est surtout reconnu pour ses revenus, et non pas pour ses créations (modèle débilitant qui commence à être un peu trop adopté en France, où l’on parle des ” valeurs sûres de l’écriture “). Les activités non-productives, dans une tradition protestante, sont des sources de gaspillage d’énergie.” Pourquoi diable t’acharnes-tu à travailler sur quelque chose qui ne paie pas ? “  s’entend rabâcher Max, persuadé, comme tout auteur non-encore-reconnu, qu’il va y arriver, un jour. Il ” essaie d’être artiste, écrivain “, en vain, comme plus ou moins tout ce qu’il entreprend.

Mark Safranko réussit mieux que son héros, sans aucun doute. Mais il y a un mais, comme souvent : des années de persévérance avant d’être publié (en France, par les Editions 13e Note), plus d’éditeur dans son propre pays, et des refus de manuscrit, encore aujourd’hui, pour toutes les raisons habituellement déclinées par les éditeurs. Pas notre esthétique, pas ce que nous recherchons blablabla. Max s’accroche et refuse de lâcher un centième de millimètre, comme Mark, qui voit l’écriture comme son sang, n’a jamais jeté l’encre pour cesser d’écrire.  ” Ne laisse personne t’arrêter. Les refus ne veulent rien dire “, confie-il à un écrivain en herbe. Envers et contre tout, continuer, en marge des conventions, des attentes et des désirs dictés par autrui, porter haut la bannière d’une confiance non pas en soi, mais en la valeur de l’écriture, la seule véritable richesse que Max possède.

La littérature reflète l’époque qui la produit, la pensée qui domine une plage temporelle donnée, une culture, une économie. Que dire de nos années, du 20e siècle, achevé dans la (l’auto ?) destruction d’un des plus flagrants symboles de l’impérialisme américain, et du 21e qui se profile sous des augures on ne peut plus confus ? Peu, ou beaucoup de choses. A part se réjouir tout bas de la créativité, intimement liée à la hargne, qui naît dans de pareils moments. Sans crise, pas de survie, sans hypocrisie, pas de dénonciation forcenée. Sans galères, pas de volonté, sans mensonges, pas de vérité à énoncer. Si Mark était né à Hollywood, il y a fort à parier que jamais Max n’aurait vu le jour.

Article initialement paru sur NLTO

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