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Pour cet été plus que chaud, Gampopa a eu l’envie de nous offrir une playlist techno-intello qui fait office de brumisateur cérébral et nous détend…

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[INTERVIEW] l’association Lire pour en sortir : “La lecture en détention est un droit”
Rencontre avec… Marie Marchal, éditrice chez Gorge Bleue
DOSSIER TRADUCTION : JEAN-YVES COTTÉ, TRADUCTEUR

bookalicioustv

Le média de la bonne littérature.
Chroniques - Dossiers - Interviews - Podcast
Créé et nourri par @taralennart
📚Lire, c'est bon. ⬇️

Inconditionnelles. Kate Tempest. Traduction de Dor

Inconditionnelles. Kate Tempest. Traduction de Dorothée Munyaneza. @larche_editeur
.
.
Chess et Serena sont en prison. Elles partagent la même cellule et sont amoureuses, mais l’une Sérena, va être libérée, et laisser Chess à sa vie carcérale et son investissement forcené dans la musique. Fidèle à sa réputation et son style, Kate Tempest balance une mini tornade (oui c’est facile mais c’est vrai) dans cette pièce de théâtre courte et cinglante. Il n’y a pas le temps pour les fioritures, l’urgence qui fait vibrer Chess devient palpable pour le lecteur, comme son souhait de parler à sa fille, qu’elle a laissée dehors. Condensés, les mouvements intérieurs n’en deviennent que plus violents à percevoir, sans la démagogie que l’on trouve souvent associée aux prisons pour femmes.
.
.
Musicienne par ailleurs, Kate Tempest place la musique, exutoire indispensable, au cœur de la libération intérieure de Chess. L’expression de ses émotions et de son mal-être leur permettent soudain d’être plus supportables. En bonus, l’éditeur reproduit les partitions et paroles des morceaux composés par l’autrice, comme une passerelle entre les genres artistiques (mais l’on n’en attendait pas moins de la part de cette maison d’édition dédiée à l’art vivant).
.
#livrestagram #lire #lecture #litterature #livre #theatre #katetempest #instalivre #livreaddict #lecturedumoment #lectureaddict #bookstagram #bookalicious #booklover #chroniquelitteraire

Un long voyage. @auxforgesdevulcain @clairasphal

Un long voyage.
@auxforgesdevulcain
@clairasphalte •• Si je vous dis « fantasy », vous imaginez immédiatement des nains, des dragons, des magiciens et des combats épiques avec plein de boules de feu, n’est-ce pas ? Eh bien vous n’avez pas tort, mais vous n’avez pas raison non plus. La fantasy, genre phare des littératures de l’imaginaire, se décline en dizaines de sous-genres, avec leurs codes, leurs nuances, leurs titres forts. Or ce roman est un roman de fantasy mais sans dragons. Sans batailles légendaires à faire frémir les 10 saisons de Game of Thrones. .
Claire Duvivier, éditrice chez Asphalte (avec sa comparse Estelle Durand) raconte, dans ce premier roman aux allures de conte, les aventures de Liesse, petit garçon issu d’une famille modeste et vendu comme esclave. Il sera élevé comme l’un des leurs par les membres de la communauté impériale vivant dans la capitale de l’Archipel, sur l’île de Tan-henua. .
De rencontres en accomplissements, d’apprentissage en construction, d’intrigues en voyages, Liesse va jumeler le récit de son existence à celui de Malvine, grand personnage historique, servante de la Timonerie (l’administration de l’Empire) dont le destin sera entaché de disgrâce.
En mettant en scène un héros issu du peuple, Claire Duvivier dresse un univers singulier, ou humanité et Histoire s’entremêlent, où les rapports sociaux et la dimension humaine de chacun sont bien plus importants que les talents martiaux. .
Souvent habitée de violence et de guerres, la fantasy prend ici une dimension sociale, bien plus que politique, une teinte philosophique même par moments, sans jamais se départir d’un style musical et fluide. La fantasy française se porte bien ! (en tout cas celle de Claire Duvivier) •• #lire #livre #lecture #lecturedumoment #lectureaddict #livrestagram #bookstagram #fantasy #litteraturedelimaginaire #lectureencours #instalivre #chroniquelitteraire #booklover #bookalicious #litterature

Interview à retrouver sur le site de BooKaliciou

Interview à retrouver sur le site de BooKalicious ! Quelques questions à l’association @lirepourensortir, qui place la lecture au cœur du projet de réinsertion de personnes détenues. Rencontres auteurs, accompagnement de lecture, ateliers d’écriture... l’association organise des événements et mène des actions en milieu carcéral autour de la littérature, premier sesame vers la liberté. Une démarche à soutenir ! [Link un bio] •• #litterature #livre #lire #lecture #prison #association #instalivre #livrestagram #interview #bookstagram #lirepourensortir

Supervision. Sonia Chambretto. @larche_editeur. .

Supervision. Sonia Chambretto. @larche_editeur.
.
Ce n’est pas vraiment un livre, c’est une chorégraphie de danse contemporaine. Sous la plume vive et rythmée de Sonia Chambretto, on voit les corps bouger, on entend le rythme des mouvements. Pour un peu, on verrait la sueur perler sur le visage des danseurs. .
Ce ballet, c’est celui de la restauration et hôtellerie de luxe, la scène, ce sont les coulisses de ce que l’on voit dans les grands restaurants et les hôtels à plusieurs étoiles. Dans ces univers lisses et extrêmement rigides, où tout doit sembler idéal aux yeux du client roi, où rien ne doit filtrer. Certainement pas la violence feutrée qui s’invite parfois entre les différents corps de métier, certainement pas la bêtise de certains managers, ni même l’humanité fragile des autres, ou encore les jeux de pouvoirs et d’arrivisme. .
Entre pièce de théâtre et poèmes en prose, entre danse et catch, les mots de Sonia Chambretto dessinent un drôle de monde, où les apparences doivent être sauvées à tout prix, même celui de la singularité humaine. .
#livre #lire #lecture #lectureencours #instalivre #livrestagram #choregraphie #lecturedumoment #booklover #bookstagram #chroniquelitteraire #bookalicious #tousenlibrairie #litteraturefrancaise

Elle est toute jeune, cette maison. Née à l’au

Elle est toute jeune, cette maison. Née à l’automne 2019, portée par une éditrice, toute jeune elle aussi mais mue par une connaissance pointue des différents secteurs de l’édition et une énergie communicative , Gorge Bleue a le bon goût de ne pas seulement être une maison “de plus” dans le paysage indépendant. Avec des essais accessibles et originaux qui n’ont pas oublié d’avoir du sens et de secouer les esprits, avec une charte graphique élégante et immédiatement identifiable, Gorge Bleue chasse le blues et rappelle que fond et forme font bon ménage. Longue vie à cette maison d’édition indépendante comme on les aime !
@gorge_bleue / lien dans la bio !
#lire #livrelecture #edition #editionindependante #litterature #essais #alsace #gorgebleue #lectureencours #instalivre #bookstagram #livrestagram #booklover #bookalicious

Pactes mortels, malices et maléfices. John Wayne

Pactes mortels, malices et maléfices. John Wayne Comunale. Traduction de Jean-Yves Cotté. @editionsdu38
Bon, soyons honnêtes : qui n’a jamais pensé à faire appel à un démon pour enfin cesser de se compliquer la vie ? Surtout en termes de séduction et de carrière professionnelle, les points les plus importants dans la vie. Le type qui nous raconte cette histoire oscille entre la banalité la plus totale et une certaine propension à la lose. Grâce à une incantation bancale, il va invoquer un démon de seconde zone, arrogant et magouilleur, mais plutôt efficace. .
Or, on le sait tous, quand on demande une faveur à un démon, il y a un prix à payer. équipé d’un talisman en guano d’or (oui, du caca de chauve-souris, mais en or), le narrateur va donc se retrouver à devoir tuer, et de plus en plus, pour obtenir les faveurs désirées. Mais tout n’est pas si simple, même quand on prend un certain goût au meurtre gratuit… .
Dans ce roman déjanté, à la fois gothique et urbain, John Wayne Communale, auteur américain underground porté sur l’horreur, s’amuse à chatouiller nos principes et notre morale. Après tout, est-ce si grave de tuer si l’on n’est pas pris et que l’on peut obtenir ce dont on a toujours rêvé ? Peut-être pas tant que ça après tout. Mais ces pauvres humains cupides n’ont pas idée des guerres qui se jouent dans des dimensions infernales ni de ce qui les attend. En attendant de signer un pacte avec un démon pourri, il y a ce livre, véritable petite pépite de genre, qui se lit comme on regarde un bon film d’horreur. #lire #livre #lecture #pulp #instalivre #livrestagram #bookstagram #fantastique #horreur #lecturedumoment #lectureaddict #critiquelitteraire #bookalicious #litteratureamericaine #undergroundliterature #lectureencours

Décalcomanies. Elena Balzamo. @marie_barbier_edi

Décalcomanies. Elena Balzamo. @marie_barbier_editions -
Lire un nouveau livre d’Elena Balzamo, c’est avoir l’impression de s’asseoir à côté d’une vieille connaissance et de discuter du temps qui passe et des souvenirs autour d’une tasse de thé. Une telle vie, doublée d’un incroyable sens du détail et de l’anecdote, se dégage de ses textes que l’on prend un certain plaisir à la suivre dans ses récits en pleine URSS pas très glamour. .
Ici, Elena Balzamo raconte son enfance dans un pays un peu assoupli (on est sous Brejnev), où la population peut goûter à quelques distractions comme les vacances dans les datchas. Au milieu des souvenirs, des observations actuelles se glissent, égratignant la France actuelle avec autant de pertinence et de tendresse que la Russie communiste de son enfance est affectueusement moquée. Entre camps de vacances, compétitions sportives, aventures familiales et autres péripéties, Elena Balzamo retrace avec humour, tendresse et précision une époque, un cadre de vie qui n’est souvent connu que par la propagande ou l’absence de critique. .
Son style coule avec la fluidité d’un conte ou de ces histoires que l’on se raconte en évoquant sa jeunesse. Les images se succèdent, rendant palpables dans notre esprit ces décalcomanies recherchées, ces instantanés dans lesquels nous sommes soudain plongés. Elena Balzamo mêle brillamment mémoires personnelles, témoignage d’une époque, récit de vie, immersion culturelle dans ce texte ciselé et dépaysant. - @ettuttiquanti #livre #lire #lecture #litterature #instalivre #livrestagram #bookstagram #lecturedumoment #lectureaddict #livreaddict #chroniquelitteraire #bookalicious #tousenlibrairie #booklover

Tamanoir. Jean-Luc A. D’Asciano. @auxforgesdevul

Tamanoir. Jean-Luc A. D’Asciano. @auxforgesdevulcain
C’est un animal sournois, le tamanoir. Il n’a l’air de rien, comme ça, seulement de se balader dans un roman qui démarre avec une certaine étrangeté, une histoire de meurtre dans un cimetière et d’un SDF qui semble doté de pouvoirs peu communs. Et puis en quelques pages, il vous a capturé sans vous laisser le moindre espoir de vous échapper. à peine s’il daigne vous laisser filer une fois la dernière page de ce polar fantastique urbain politique paranormal achevée. .
Il faut un talent certain pour jouer avec les codes de plusieurs genres sans finir en série Z, pour jouer autant avec le scénario qu’avec le style et balader son lecteur dans plusieurs univers sans jamais le perdre. Or, Jean-Luc A. D’Asciano y parvient avec brio et élégance avec un roman qui parle autant à l’amateur de polar qu’au fan de jeu de rôle, au poète urbain qu’à un amoureux de l’écriture classique. .
Il faut sans doute être un peu fou ou tout au moins farfelu (et avoir beaucoup de talent) pour jongler ainsi, faire voisiner la pop culture et le classicisme à la sauce 19e. Et ce talent, Jean-Luc A. D’Asciano l’a, il le confirme avec ce roman très pulp (genre littéraire populaire aux USA dans les années 30-50), aux codes maîtrisés, et à la loufoquerie assumée. .
Comme dans tout bon polar, il y a un meurtre, un détective pas très bien dans ses baskets, de la violence, des armes, des rebondissements, des méchants vraiment méchants mais pas très malins. à la différence des pulps et autres, il y a un style d’une élégance poétique et d’une rigueur efficace qui porte l’ensemble avec originalité et décalage. L’auteur a bien précisé qu’il pourrait y avoir d’autres textes dans la même veine, on a hâte ! #polar #litterature #instalivre #livre #lecture #lire #pulp #policier #lecturedumoment #lectureencours #bookstagram #livrestagram #booklover #bookalicious #lectureaddict #chroniquelitteraire #editionindependante #litteraturefrancaise #librairiesindépendantes #jesoutiensmalibrairie #tousenlibrairie

* Retour des chroniques * Avec la réouverture de

* Retour des chroniques * Avec la réouverture des librairies, BooKalicious reprend son activité de chroniques, readlists, podcasts, interviews, bref, vous connaissez. .
Bientôt ou déjà disponibles, les nouveautés de @editionsdelogre, @editions.bruno.doucey @editionslorma (@trames_xyz ) et @monsieurtoussaintlouverture vous attendent dans cette nouvelle readlist dédiée à l’ailleurs, à des horizons lointains que nous ne connaissons pas, pour la plupart d’entre nous.
.
La littérature nous offre des billets d’avion sans impact carbone, des immersions culturelles sans bouger de son canapé. Et puis, lire, c’est bon ! - lien dans la bio.
.
#readlist #livre #lire #lecture #bookalicious #instalivre #chroniques #litteratureetrangere #poesie #livrestagram #bookstagram #lecturedumoment #critiquelitteraire #instalecture #editionindependante #librairie #jesoutiensmalibrairie

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Chess et Serena sont en prison. Elles partagent la même cellule et sont amoureuses, mais l’une Sérena, va être libérée, et laisser Chess à sa vie carcérale et son investissement forcené dans la musique. Fidèle à sa réputation et son style, Kate Tempest balance une mini tornade (oui c’est facile mais c’est vrai) dans cette pièce de théâtre courte et cinglante. Il n’y a pas le temps pour les fioritures, l’urgence qui fait vibrer Chess devient palpable pour le lecteur, comme son souhait de parler à sa fille, qu’elle a laissée dehors. Condensés, les mouvements intérieurs n’en deviennent que plus violents à percevoir, sans la démagogie que l’on trouve souvent associée aux prisons pour femmes.
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Musicienne par ailleurs, Kate Tempest place la musique, exutoire indispensable, au cœur de la libération intérieure de Chess. L’expression de ses émotions et de son mal-être leur permettent soudain d’être plus supportables. En bonus, l’éditeur reproduit les partitions et paroles des morceaux composés par l’autrice, comme une passerelle entre les genres artistiques (mais l’on n’en attendait pas moins de la part de cette maison d’édition dédiée à l’art vivant).
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Un long voyage. @auxforgesdevulcain @clairasphal

Un long voyage.
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@clairasphalte •• Si je vous dis « fantasy », vous imaginez immédiatement des nains, des dragons, des magiciens et des combats épiques avec plein de boules de feu, n’est-ce pas ? Eh bien vous n’avez pas tort, mais vous n’avez pas raison non plus. La fantasy, genre phare des littératures de l’imaginaire, se décline en dizaines de sous-genres, avec leurs codes, leurs nuances, leurs titres forts. Or ce roman est un roman de fantasy mais sans dragons. Sans batailles légendaires à faire frémir les 10 saisons de Game of Thrones. .
Claire Duvivier, éditrice chez Asphalte (avec sa comparse Estelle Durand) raconte, dans ce premier roman aux allures de conte, les aventures de Liesse, petit garçon issu d’une famille modeste et vendu comme esclave. Il sera élevé comme l’un des leurs par les membres de la communauté impériale vivant dans la capitale de l’Archipel, sur l’île de Tan-henua. .
De rencontres en accomplissements, d’apprentissage en construction, d’intrigues en voyages, Liesse va jumeler le récit de son existence à celui de Malvine, grand personnage historique, servante de la Timonerie (l’administration de l’Empire) dont le destin sera entaché de disgrâce.
En mettant en scène un héros issu du peuple, Claire Duvivier dresse un univers singulier, ou humanité et Histoire s’entremêlent, où les rapports sociaux et la dimension humaine de chacun sont bien plus importants que les talents martiaux. .
Souvent habitée de violence et de guerres, la fantasy prend ici une dimension sociale, bien plus que politique, une teinte philosophique même par moments, sans jamais se départir d’un style musical et fluide. La fantasy française se porte bien ! (en tout cas celle de Claire Duvivier) •• #lire #livre #lecture #lecturedumoment #lectureaddict #livrestagram #bookstagram #fantasy #litteraturedelimaginaire #lectureencours #instalivre #chroniquelitteraire #booklover #bookalicious #litterature

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Ce n’est pas vraiment un livre, c’est une chorégraphie de danse contemporaine. Sous la plume vive et rythmée de Sonia Chambretto, on voit les corps bouger, on entend le rythme des mouvements. Pour un peu, on verrait la sueur perler sur le visage des danseurs. .
Ce ballet, c’est celui de la restauration et hôtellerie de luxe, la scène, ce sont les coulisses de ce que l’on voit dans les grands restaurants et les hôtels à plusieurs étoiles. Dans ces univers lisses et extrêmement rigides, où tout doit sembler idéal aux yeux du client roi, où rien ne doit filtrer. Certainement pas la violence feutrée qui s’invite parfois entre les différents corps de métier, certainement pas la bêtise de certains managers, ni même l’humanité fragile des autres, ou encore les jeux de pouvoirs et d’arrivisme. .
Entre pièce de théâtre et poèmes en prose, entre danse et catch, les mots de Sonia Chambretto dessinent un drôle de monde, où les apparences doivent être sauvées à tout prix, même celui de la singularité humaine. .
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Elle est toute jeune, cette maison. Née à l’au

Elle est toute jeune, cette maison. Née à l’automne 2019, portée par une éditrice, toute jeune elle aussi mais mue par une connaissance pointue des différents secteurs de l’édition et une énergie communicative , Gorge Bleue a le bon goût de ne pas seulement être une maison “de plus” dans le paysage indépendant. Avec des essais accessibles et originaux qui n’ont pas oublié d’avoir du sens et de secouer les esprits, avec une charte graphique élégante et immédiatement identifiable, Gorge Bleue chasse le blues et rappelle que fond et forme font bon ménage. Longue vie à cette maison d’édition indépendante comme on les aime !
@gorge_bleue / lien dans la bio !
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Pactes mortels, malices et maléfices. John Wayne

Pactes mortels, malices et maléfices. John Wayne Comunale. Traduction de Jean-Yves Cotté. @editionsdu38
Bon, soyons honnêtes : qui n’a jamais pensé à faire appel à un démon pour enfin cesser de se compliquer la vie ? Surtout en termes de séduction et de carrière professionnelle, les points les plus importants dans la vie. Le type qui nous raconte cette histoire oscille entre la banalité la plus totale et une certaine propension à la lose. Grâce à une incantation bancale, il va invoquer un démon de seconde zone, arrogant et magouilleur, mais plutôt efficace. .
Or, on le sait tous, quand on demande une faveur à un démon, il y a un prix à payer. équipé d’un talisman en guano d’or (oui, du caca de chauve-souris, mais en or), le narrateur va donc se retrouver à devoir tuer, et de plus en plus, pour obtenir les faveurs désirées. Mais tout n’est pas si simple, même quand on prend un certain goût au meurtre gratuit… .
Dans ce roman déjanté, à la fois gothique et urbain, John Wayne Communale, auteur américain underground porté sur l’horreur, s’amuse à chatouiller nos principes et notre morale. Après tout, est-ce si grave de tuer si l’on n’est pas pris et que l’on peut obtenir ce dont on a toujours rêvé ? Peut-être pas tant que ça après tout. Mais ces pauvres humains cupides n’ont pas idée des guerres qui se jouent dans des dimensions infernales ni de ce qui les attend. En attendant de signer un pacte avec un démon pourri, il y a ce livre, véritable petite pépite de genre, qui se lit comme on regarde un bon film d’horreur. #lire #livre #lecture #pulp #instalivre #livrestagram #bookstagram #fantastique #horreur #lecturedumoment #lectureaddict #critiquelitteraire #bookalicious #litteratureamericaine #undergroundliterature #lectureencours

Décalcomanies. Elena Balzamo. @marie_barbier_edi

Décalcomanies. Elena Balzamo. @marie_barbier_editions -
Lire un nouveau livre d’Elena Balzamo, c’est avoir l’impression de s’asseoir à côté d’une vieille connaissance et de discuter du temps qui passe et des souvenirs autour d’une tasse de thé. Une telle vie, doublée d’un incroyable sens du détail et de l’anecdote, se dégage de ses textes que l’on prend un certain plaisir à la suivre dans ses récits en pleine URSS pas très glamour. .
Ici, Elena Balzamo raconte son enfance dans un pays un peu assoupli (on est sous Brejnev), où la population peut goûter à quelques distractions comme les vacances dans les datchas. Au milieu des souvenirs, des observations actuelles se glissent, égratignant la France actuelle avec autant de pertinence et de tendresse que la Russie communiste de son enfance est affectueusement moquée. Entre camps de vacances, compétitions sportives, aventures familiales et autres péripéties, Elena Balzamo retrace avec humour, tendresse et précision une époque, un cadre de vie qui n’est souvent connu que par la propagande ou l’absence de critique. .
Son style coule avec la fluidité d’un conte ou de ces histoires que l’on se raconte en évoquant sa jeunesse. Les images se succèdent, rendant palpables dans notre esprit ces décalcomanies recherchées, ces instantanés dans lesquels nous sommes soudain plongés. Elena Balzamo mêle brillamment mémoires personnelles, témoignage d’une époque, récit de vie, immersion culturelle dans ce texte ciselé et dépaysant. - @ettuttiquanti #livre #lire #lecture #litterature #instalivre #livrestagram #bookstagram #lecturedumoment #lectureaddict #livreaddict #chroniquelitteraire #bookalicious #tousenlibrairie #booklover

Tamanoir. Jean-Luc A. D’Asciano. @auxforgesdevul

Tamanoir. Jean-Luc A. D’Asciano. @auxforgesdevulcain
C’est un animal sournois, le tamanoir. Il n’a l’air de rien, comme ça, seulement de se balader dans un roman qui démarre avec une certaine étrangeté, une histoire de meurtre dans un cimetière et d’un SDF qui semble doté de pouvoirs peu communs. Et puis en quelques pages, il vous a capturé sans vous laisser le moindre espoir de vous échapper. à peine s’il daigne vous laisser filer une fois la dernière page de ce polar fantastique urbain politique paranormal achevée. .
Il faut un talent certain pour jouer avec les codes de plusieurs genres sans finir en série Z, pour jouer autant avec le scénario qu’avec le style et balader son lecteur dans plusieurs univers sans jamais le perdre. Or, Jean-Luc A. D’Asciano y parvient avec brio et élégance avec un roman qui parle autant à l’amateur de polar qu’au fan de jeu de rôle, au poète urbain qu’à un amoureux de l’écriture classique. .
Il faut sans doute être un peu fou ou tout au moins farfelu (et avoir beaucoup de talent) pour jongler ainsi, faire voisiner la pop culture et le classicisme à la sauce 19e. Et ce talent, Jean-Luc A. D’Asciano l’a, il le confirme avec ce roman très pulp (genre littéraire populaire aux USA dans les années 30-50), aux codes maîtrisés, et à la loufoquerie assumée. .
Comme dans tout bon polar, il y a un meurtre, un détective pas très bien dans ses baskets, de la violence, des armes, des rebondissements, des méchants vraiment méchants mais pas très malins. à la différence des pulps et autres, il y a un style d’une élégance poétique et d’une rigueur efficace qui porte l’ensemble avec originalité et décalage. L’auteur a bien précisé qu’il pourrait y avoir d’autres textes dans la même veine, on a hâte ! #polar #litterature #instalivre #livre #lecture #lire #pulp #policier #lecturedumoment #lectureencours #bookstagram #livrestagram #booklover #bookalicious #lectureaddict #chroniquelitteraire #editionindependante #litteraturefrancaise #librairiesindépendantes #jesoutiensmalibrairie #tousenlibrairie

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La littérature nous offre des billets d’avion sans impact carbone, des immersions culturelles sans bouger de son canapé. Et puis, lire, c’est bon ! - lien dans la bio.
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