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[INTERVIEW] Francis Geffard, président du Festival America “C’est une fête des mots et des idées, de tout ce qui peut enrichir nos vies”

Posted on by BooKalicious

 

Parce que nous adorons le Festival America, nous avons eu envie d’en savoir un peu plus sur ses rouages, son fonctionnement et sa programmation. Rencontre avec Francis Geffard, président du Festival.

 

francis-geffard-americaComment est né ce Festival, à partir de quelle volonté, quels constats, quels objectifs ? 

Le festival est né de l’envier de rassembler des écrivains de tout le continent nord-américain pour créer un rendez-vous unique pour les nombreux  lecteurs de ces littératures qui s’écrivent an français, en anglais et en espagnol. La France entretient une relation unique et particulière avec l’Amérique, nous avons partagé une histoire en commun au fil des derniers siècles. Quand des auteurs étrangers viennent en France, c’est le plus  souvent seuls et pour une courte durée réservée à la presse et à la promotion. L’idée du festival, c’est de leur

permettre d’échanger, de dialoguer sur des sujets qu’ils ont en commun, d’aller à la rencontre des lecteurs.

De faire vivre la littérature de façon vivante et dynamique, et de manière collective  alors que la lecture est une activité solitaire.

Le festival existe depuis « le début du XXIeme siècle », qui a vu naître les nouvelles thématiques de conflits et de violence, pensez-vous que la littérature soit de plus en plus politique au fil des années  ? Une arme contre l’obscurantisme de tous bords ?

Le festival est né par hasard au lendemain des attentats du 11-Septembre, qui ont changé le monde dans lequel nous vivons. La littérature est plus que jamais une arme contre les obscurantismes de tous poils. C’est un outil de liberté et d’émancipation. Elle nous aide à comprendre le monde et à vivre l’altérité. Dans un univers saturé par les nouvelles technologies où le temps fait figure de matière précieuse, elle nous offre le temps de la réflexion et du recul.

Comment choisissez-vous les auteurs à inviter ? 

Nous les rassemblons autour d’une thématique ou d’une autre, dans le cadre de la programmation qui a été dessinée,  veillant à rassembler des écrivains connus et de jeunes auteurs à découvrir, mêlant les origines et les langues, comme les maisons d’édition…

America, ce sont des dizaines de rencontres, lectures, débats, conférences… comment se définissent les thématiques de ces événements et répartissez-vous leurs participants ? 

Tout part des livres des auteurs, des tendances littéraires, de l’actualité et des thèmes qui s’imposent à nous.

Quelles sont les nouveautés ou particularités de cette édition 2018 ? 

Les  écrivains canadiens, anglophones et francophones, seront mis à l’honneur avec une programmation riche de vingt-deux rencontres thématiques. Les autres rencontres seront organisées autour des mots de la littérature, à la façon d’un abécédaire. (Je vous joins le dossier de presse pour plus d’information.

Comment définiriez-vous ce festival ? Quelle est votre vision de la culture ?

C’est une fête des mots et des idées, de tout ce qui peut enrichir nos vies. Découvrir le monde, faire l’expérience de l’altérité à travers la fiction. C’est un festival pour tous, des plus jeunes aux anciens qui découvrent aussi les cultures nord-américaines, à travers les livres, mais aussi les expositions, les films et les concerts

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Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction d Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction de Marie Vrinat. Editions Intervalles @intervalles 
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La micro-fiction est un art à part entière. Ni poésie ni nouvelle ni aphorisme, elle ne peut s’appuyer sur aucun artifice de style, ne peut se permettre la moindre faiblesse de structure. Quelques lignes, c’est exigeant, bien plus que encore que quelques pages. 
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Poète, romancier et dramaturge, le bulgare Guéorgui Gospodinov livre ici un texte tout en délicatesse. Les scènes instantanées qu’il croque en quelques lignes, parfois simplement en quelques mots, sont tour à tour tendres, drôles, moqueuses, décalées, absurdes, ou un peu tout ça à la fois. Ces « histoires ultra courtes » comme l’annonce l’auteur, sont jalonnées d’illustrations façon collages abstraits qui contribuent à cette ambiance feutrée. 
••
Avec un remarquable sens de la chute et de l’angle, Guéorgui Gospodinov signe un texte doux et ciselé, positif et espiègle. Un régal qui chatouille l’esprit. #livre #lire #lecture #litterature #litteratureeuropeenne #traduction #livrestagram #instalivre #instalecture #bookalicious #booklover #varionsleseditions #editionindependante #bookstagram #critiquelitteraire #lecturedumoment #passionlecture
Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Jouin-de Laurens. Editions Gallmeister
@editions_gallmeister 
Il y a beaucoup de manières différentes de parler de la guerre, quelle qu’elle soit. La littérature américaine l’illustre depuis des décennies, avec des romans forts qui montrent tous une facette différente de la guerre, actuelle ou passée. 
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Finaliste du National Book Award, ce roman tout en nuances joue sur l’ambivalence, l’opposition entre deux mondes : l’Orient et l’Occident. Haris Abadi, ancien interprète pour l’armée américaine en Irak immigré aux Etats-Unis, décide un jour de partir en Syrie combattre le régime de Bachar El-Assad aux côtés des rebelles. Sitôt arrivé à la frontière, en Turquie, il se fait dépouiller par son passeur. Sans argent, sans papiers, ni d’ici ni d’ailleurs, Haris rencontre un couple de Syriens réfugiés, pulvérisés par la guerre. À travers leurs amitié, nouveau point d’ancrage dans la vie chaotique de l’ancien interprète, les motivations se fissurent pour laisser émerger la réalité intime dans toute sa tragédie. 
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Au fond, quel est le but d’Haris ? Sa quête ? Le sens de sa vie ? Vétéran des forces spéciales, Elliot Ackerman a passé 10 ans en Afghanistan et en Irak. Son écriture s’en ressent par sa précision, sa limpidité et ses nuances. La justesse avec laquelle il parle des situations et des conflits laisse penser à un documentaire caméra embarquée, la finesse et la force de son écriture prouvent qu’il a bien fait de déposer les armes pour prendre la plume. #livre #lecture #litteratureamericaine #lire #litterature #lectureaddict #lectureterminée #livreaddict #instalivre #livrestagram #instalecture #bookstagram #booklover #bookalicious #gallmeister #varionsleseditions #editionindependante #critiquelitteraire
Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’appariti Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’apparition du chevreuil. Elise Turcotte. Editions Le Mot & le Reste 
@lemotetlereste 
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Pour la première fois dans l’histoire de Bookalicious, une chronique en demi-teinte et double ! Pourquoi ? Parce que ces deux livres québécois, publiés aux excellentes éditions Le Mot et le Reste, qui s’aventure sur de belles terres en matière de littérature contemporaine, développent des thématiques proches : une femme, féministe et menacée par des haters, se réfugie à la campagne, loin du tumulte urbain et de sa violence. 
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L’une et l’autre autrice partent dans une retraite minimaliste dans une cabane isolée. Mêler féminisme et nature-writing, quelle bonne idée ! 
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Si « L’apparition du chevreuil » déploie un univers particulier, tout en nuances et en introspection, entre ode à la nature et fantastique (sans oublier une critique de fond des mécanismes de violence envers les femmes), « Encabanée » traîne des raquettes. La jeune femme qui part faire le point sur sa vie et se recentrer dans une cabane en plein hiver semble manquer de bon sens. Mal équipée, mal préparée, elle peine à supporter les conditions et plus encore, la solitude. Si de belles images se dégagent au début et posent un décor magnifique, les féministes risquent de hausser les sourcils à la lecture de cette aventurière du dimanche qui attend avec impatience qu’un homme vienne fendre son bois. 
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Rassurez-vous, mesdames : on peut s’encabaner sans l’aide d’un homme (il suffit juste de s’organiser un peu). On part quand ? #litterature #litteraturequebecoise #lire #livre #lectureaddict #lectureterminée #passionlecture #varionsleseditions #instalivre #livrestagram #bookstagramfrance #instalecture #naturewriting #chroniquelitteraire #livreaddict #editionindependante #booklover
Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la direction d’Elena Balzamo. Editions Marie Barbier @marie_barbier_editions @stinastoor @ettuttiquanti 
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Ce recueil ne ressemble à rien de ce que vous auriez pu déjà lire, ni en matière de nouvelles, ni en matière de littérature scandinave. Rien, du tout. Stina Stoor possède un talent de conteuse hors du commun, un style à plusieurs niveaux de lecture et une écriture en mouvement, ondulations et étranges échappées. Organiques et sauvages, les textes de Stina Stoor parlent de mort, d’enfance, de nature, d’étrangeté, de liberté, d’amour, de féminité, de désir… des thématiques familières qui prennent sous sa plume une dimension parfois onirique. 
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Aujourd’hui primée par de prestigieuses récompenses littéraires suédoises, Stina Stoor a grandi dans un petit village paumé à la frontière de la Laponie Suédoise, un village où elle était l’une des seules enfants, où tout le monde se connaît et où vivent sans doute plus de non-dits que d’individus. Pourtant, c’est le monde entier, l’humanité entière qui se reflète dans les facettes de ces bijoux littéraires à la frontière de l’adolescence, quand l’enfance s’efface lentement pour laisser place aux premières étincelles de lucidité adulte. 
••
Initiatiques, fantastiques, réalistes, flirtant avec le nature writing, les nouvelles de Stina Stoor oscillent entre les genres et happent leurs lecteurs dans une dimension parallèle magique. #livre #lire #lecture #lecturedumoment #lecturefeministe #litteraturescandinave #litteraturesuedoise #nouvelles #shortstory #instalivre #livrestagram #booklover #bookaddict #bookalicious #critiquelitteraire #bookworm  #livreaddict #instalecture #lecturetime #lectureaddict #stinastoor
La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Edition La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Editions publie.net
@thebigdoubinsky / @publienet 
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Sébastien Doubinsky a un don : rendre attachants et familiers de parfaits inconnus, des idéalistes paumés, des petites frappes romantiques, des marginaux familiers, des artistes exaltés mais pas doués, bref, Doubinsky est un peintre autant qu’un poète. Plus encore que des situations ou des scènes, ils peint des émotions, des ressentis, des traits de personnalités. Plus encore que ses personnages, c’est nous qu’il fait évoluer dans cette fresque en trois temps reliés entre eux par quelques détails. Le poète, le barman et le philosophe, pourrait-on résumer, trois vingtenaires qui ont en commun la vie, l’amour, l’ivresse, l’exaltation, la fougue, c’est un peu nous, quel que soit notre âge, notre genre, notre métier, notre vie. 
••
Quoi qu’il fasse, Doubinsky, qui a lui-même un nom qu’il pourrait  attribuer à l’un de ses héros, parvient toujours à toucher son lecteur, à lui rappeler des choses qu’il a vécues, des traits de son propre caractère. Cette « Comédie Urbaine », qui porte bien son nom puisque l’humour est l’un de ses moteurs, est l’un des meilleurs livres de cet écrivain contemporain rock’n’roll et disjoncté. #livre #livrestagram #livreaddict #lecture #litterature #lecturedumoment #lectureaddict #passionlecture #instalivre #booklover #bookalicious #publienet #litteraturefrancaise #editionindependante #critiquelitteraire
Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction de Claro. Editions Laurence Viallet. @editionslaurenceviallet 
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Ce n’est pas un livre dans lequel on plonge, c’est une bête sauvage qui nous saute à la gueule. En même temps, si l’on pouvait lire un livre de Kathy Acker avec mollesse ou légèreté, sans en sortir le cerveau à l’envers, ce serait inquiétant. Figure phare de l’underground, punk, féministe et queer, Kathy Acker est une sœur d’univers de Burroughs. Comme lui, elle joue sur les genres, mélange cut-up, écriture automatique, pornographie, autobiographie, livrant des textes proches de la performance plutôt que du roman. Plus que lui encore, elle pulvérise les bienséances, la bien-pensance et roule sur la morale sans aucune peur. 
••
Sans limites, presque, puisque la violence, physique, psychologique et sexuelle est exposée sans aucune demi-mesure, montrée et caricaturée à l’extrême pour mieux dénoncer la manière dont la société capitaliste écrase et modèle les individus, Kathy Acker livre une prose unique, où politique et intime ne font qu’un. 
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Les très sélectives et qualitatives éditions Laurence Viallet publient là le premier succès de cette « terroriste littéraire », ou plutôt la première fresque déjantée, morcelée, et pourtant parfaitement cohérente, accompagnée de dessins de Kathy Acker. L’underground n’a jamais été aussi proche. 
#lire #livre #lecture #litterature #litteratureamericaine #underground #lecturedumoment #lectureaddict #livrestagram #instalivre #bookstagram #instalecture #booklover #bookaddict #bookalicious #critiquelitteraire
Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Carrière
@pverduzier | @editions.anne.carriere 
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Il ya beaucoup de livres, films, BD, docus sur l’univers des travailleuses (et travailleurs) du sexe, parfois passionnants, parfois glaçants, parfois détestables de bonnes intentions. Journaliste spécialisée dans les questions de genre et de sexualité, Pauline Verduzier livre ici une non-fiction subtile sur l’univers de la prostitution. 
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Entre enquête et reportage, elle évacue tout voyeurisme ou formatage pour aller à la rencontre des personnes, de leurs motivations, de leur histoire, de leur trajet. Sans misérabilisme ni tabous, elle donne la parole à des hommes et des femmes. Contrairement à ce que laisse penser la couverture, le livre ne traite pas que des clientes de travailleuses du sexe, même si ce pan y est abordé de manière très nuancée, il y est aussi question de clients et de travailleurs du sexe, bref, de société et pas de préférences. Avec intelligence et subtilité, Pauline Verduzier soulève des questions inhérentes à l’égalité entre les hommes et les femmes, au rapports de séduction, aux injonctions, aux étiquettes que le patriarcat colle sur l’expression de la sexualité. 
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À l’heure où les milieux militants ont tendance à se déchirer sur des questions de point de vue, ce genre de livre tombe à point nommé : il démystifie, rappelle qu’avant les idées, il y a des humains à défendre. À écouter. 
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Entretien avec Pauline Verduzier à retrouver sur Booka. Lien dans la bio ! 
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Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaqu Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaquim1 @la_manufacture_de_livres 
@trames_xyz 
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D’une situation de prime abord très commune, une famille au bord de l’implosion, Carine Joaquim  extrait un premier roman fort, tout en nuances et d’une justesse psychologique rare. Stéphane et Elisabeth quittent Paris avec Maëva, leur fille adolescente, pour prendre un nouveau départ, tenter de recoller ce qu’une infidélité a manqué de pulvériser. Stéphane pensait l’herbe plus verte ailleurs, il est revenu auprès de sa femme et de sa fille. Changer de décor implique-t-il nécessairement de retrouver un sens à sa vie ? Si Elisabeth se remet à peindre, sa passion première, Stéphane peste contre les transports en commun qui le mènent à son travail et a du mal à assumer son rôle de père auprès d’une adolescente en pleine rébellion et découverte des sentiments avec Richie un jeune migrant en attente de régularisation. Le dialogue se distend, Elisabeth entame une liaison autour de la peinture avec le père d’un des élèves du lycée de sa fille, élève atteint du syndrome de la Tourette et maltraité par ses camarades. 
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Dans ce contextes réaliste, cohérent et crédible, Corine Joaquim fait ressurgir les failles de chacun, mais surtout la manière dont le silence et les non-dits anodins finissent par former un tableau sombre, disloqué, où personne ne se parle vraiment, où tout le monde se fuit en souplesse, pensant l’illusion parfaite. Un schéma souvent rencontré dans la vie, hélas. En trame, sous le quotidien qui se déroule, Corine Joaquim décrit les espoirs fragiles, les passions naissantes, les incompréhensions, les lâchetés… la vie, d’une certaine manière. •• #livre #lire #lecture #litterature #litteraturefrancaise #bookstagram #booklover #bookalicious#lecturedumoment #lectureencours #lectureaddict #instalivre #livrestagram #bookaddict #passionlecture #librairie
O. Miki Lukkonen. Traduction de Sébastien Cagnol O. Miki Lukkonen. Traduction de Sébastien Cagnoli. @lecastorastral / @trames_xyz 
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C’est un tout petit peu difficile de parler de ce genre de livre sans prendre des risques inconsidérés. Il pèse son poids de mots, avec ses 960 pages, ce roman finlandais inclassable, impossible à résumer, impossible à chroniquer sans se prendre les pieds dans tous les tapis qui passent. 
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Et pourtant… « O » n’est rien d’autre qu’une histoire qui se déroule sur 7 jours d’action. C’est juste un récit extrêmement architecturé qui part dans des circonvolutions que l’on n’a pas l’habitude d’affronter. 100 personnages se croisent dans ces pages, 100 personnages avec chacun une névrose et une connexion à un autre personnage. Vous suivez ? Tout le monde a un lien avec tout le monde dans cette chorégraphie démentielle dont le calibrage apparaît au fur et à mesure de la lecture. Digressions, souvenirs, anecdotes, mises en abîmes, l’écriture ondule, les focalisations explosent sous la plume de ce trentenaire entré en littérature par la poésie. ••
O comme un cercle, un mandala, un lien. O comme un pied de nez à ce petit joueur de Joyce, dont l’Ulysse aurait perdu son latin à la rencontre de cet OVNI venu du froid 
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