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EUPL 2020 : comment promouvoir les auteurs lauréats en pleine pandémie de covid-19 ?

Posted on by BooKalicious

Comment se passe la promotion d’un prix de dimension internationale lorsque les déplacements et les rassemblements sont impossibles ? Comment défend-on des auteurs étrangers à l’échelle européenne dans un contexte inédit ? La pandémie de Covid-19 et le confinement sont tombés en pleine période de promotion de l’édition 2020 du Prix Littéraire de l’Union Européenne. Plus de salons, plus de rencontres en librairie, comment les auteurs et l’équipe de l’EUPL ont-ils adapté leurs plans et révisé leurs attentes ? Quelles ont été les initiatives qui ont émergé de cette crise ? Aurore, assistante de projet pour l’EUPL et Jasmina, chargée de communication pour l’EBIF (l’une des 3 associations qui organisent le prix et gèrent sa communication) expliquent comment la promotion des auteurs est coordonnée et réinventée. 

Quelle est la stratégie que vous mettez habituellement en place pour la promotion des écrivains à l’échelle européenne ? 

Jasmina : Nous assurons habituellement aux gagnants de l’EUPL une promotion à l’échelle nationale et internationale. Par le passé, nous nous somme concentrés sur des événements physiques en librairie, à l’échelle nationale, et des festivals littéraires, à l’échelle internationale. Nous œuvrons à inclure autant d’auteurs que possible dans ces événements et à donner les mêmes chances à tous, au-delà des frontières nationales et linguistiques. En plus de cela, à l’EUPL, nous tirons parti de notre présence numérique pour mettre en lumière les nouvelles traductions des gagnants du prix, les événements auxquels ils participent (en lien ou non avec l’EUPL), pour partager les étapes importantes (sortie d’un nouveau livre) et autres apparitions médiatiques (interview, apparitions télé ou radio…)

(BE) Nathalie Skowronek / © Gallimard – C. H.lie

Aurore : Pour chaque édition, l’EUPL publie également une anthologie des vainqueurs qui rassemble de courts extraits des textes, présentés dans leur langue d’origine et sont traduits en français ou en anglais. Cet outil s’est avéré très utile car il donne au public du monde entier un avant-goût du travail incroyable de nos lauréat.e.s et, en fin de compte, c’est la première étape pour favoriser les traductions potentielles. Des copies physiques des anthologies sont distribuées sur des événements comme la cérémonie de remise de l’EUPL ou encore les salons littéraires, mais une version digitale peut être téléchargée sur notre site !

Quelles ont été les stratégies mises en place et les moyens déployés cette année ?

Jasmina : Cette année, nous avons mis l’accent sur notre offre digitale : événements en ligne, podcasts, vidéos… Nous avons lancé un certain nombre de partenatiarts, comme celui avec Women’s Writes qui met en lumière les femmes dans la littérature, et un avec le Festival de littérature de Jaipur, qui héberge une série de podcasts live. De notre côté, nous avons lancé un book-club qui explore des livres avec des thématiques similaires à celles de différents gagnants de l’EUPL, nous avons un question/réponse avec différents auteurs, nous avons défendu nos gagnants 2020 à travers une série de courtes interviews vidéo, etc. Nous nous servons également de notre newsletter pour tenir notre communauté au courant de ce qui se passe dans le monde de l’EUPL. Dans la mesure du possible en regarde de la situation, nous organisons des événements physiques dans les librairies et participons à des salons littéraires (uniquement de manière virtuelle sur ce point). 

(DK) Asta Olivia Nordenhof / © Albert Sanvig Madsen

Aurore : Une autre manière de soutenir la promotion de nos lauréats en dépit de la pandémie a été de solliciter blogueurs et critiques littéraires de manière plus soutenue. Cette année, nous travaillons avec 13 auteurs gagnants, ce qui signifie 13 livres dans 13 langues différentes. Les blogueurs nationaux qui, non seulement parlent la langue mais connaissent la scène littéraire nationale et ont déjà un public attentif, ont été d’une aide cruciale. Nous essayons de surveiller les chroniques et articles qui paraissent sur les livres lauréats ou leurs traductions afin de les partager.

Quelle a été l’utilité / l’utilisation des réseaux sociaux dans un contexte comme celui-ci ? 

Jasmina : Je ne dirais pas que nous avons changé notre utilisation des réseaux sociaux, mais nous avons été plus productifs en matière de contenu. Nous avons lancé des campagnes ciblées afin d’attirer l’attention sur le travail de qualité produit par les auteurs de l’EUPL, et leur donner accès à de nouvelles plateformes pour atteindre une audience internationale. Dans la mesure où ces activités ont toujours lieu, nous ne pouvons pas vraiment parler de succès… Il nous faut aussi prendre en compte la fatigue digitale qu’expérimentent de nombreuses personnes en ce moment. Mais nous allons mener quelques études approfondies afin de pouvoir cibler au mieux nos lecteurs et améliorer notre empreinte digitale pour nos gagnants et notre communauté. 

(ME) Stefan Boskovic / © Dado Ljaljevic

Aurore : Je pense que nous connaissions depuis longtemps l’importance des réseaux sociaux en matière d’activités promotionnelles. Avec la pandémie, c’est devenu la seule option. Les réseaux sociaux ne sont plus un « plus », c’est l’activité promotionnelle principale désormais.

Comment les auteurs des différents pays ont-il réagi à ce shift numérique ?

Jasmina : Avant toute chose, ils ont été favorables à nos efforts et contents des opportunités que nous leur présentions. Dans certains cas, la langue a été un léger frein, par exemple avec les auteurs qui ne sont pas à l’aise en anglais (la majorité de nos événements digitaux sont en anglais afin d’atteindre la plus large audience possible), alors nous avons essayé de les impliquer d’une autre manière. Ainsi, nous avons lancé une série de chroniques spéciales EUPL : nous avons invité les auteurs à lire les ouvrages d’autres gagnants du prix et à écrire une critique du livre (en anglais ou dans leur langue maternelle). 

Aurore : Il y avait des auteurs qui étaient moins enclins aux activités digitales et ils ont été forcés de leur laisser une chance pendant la pandémie, ce qui est une bonne chose. Avec les événements annulés, beaucoup d’auteurs avaient plus de temps livre et ont accueilli nos suggestions avec enthousiasme. Certains ont même eu plusieurs idées que nous avons réalisées comme de tenir une masterclass digitale ou des podcasts de lecture. 

Quel impact, quels changements, (positifs comme négatifs), avez-vous observé ?

Jasmina : Le premier signe d’impact positif que j’ai constaté est le contact accru entre les membres de l’équipe de l’EUPL et nos auteurs. Dans la mesure où nous travaillons sur des contenus multiples (audio, vidéo, écrit), nous sommes plus souvent en contact et cela contribue à accroitre la visibilité de nos auteurs et de l’EUPL. D’un autre côté, nous proposons différents types de contenus à nos différentes audiences, des gens du monde entier peuvent participer aux événements, échanger avec les auteurs atour de leur travail… Par exemple, un lecteur espagnol pourrait voir du mal à découvrir un auteur suédois s’il ne se rend pas à un événement en Espagne, tandis que maintenant, c’est possible et quelque chose que nous encourageons. 

(MK) Petar Andonovski / © Milosh Dimkovski

Comment va se dérouler la cérémonie de remise de l’EUPL cette année ?

Aurore : Il y a quelques semaines, j’aurais pu donner une réponse définitive mais la situation n’a de cesse de changer et malheureusement, je ne peux pas confirmer quoi que ce soit. Nous avons eu plusieurs réunions et réfléchissons toujours aux différentes options, de l’événement physique avec une petite assemblée à la cérémonie en ligne ou même à la suppression de la cérémonie. Quelle que soit la décision finale, je suis sure  que si nous ne parvenons pas à remettre le prix en mains propres aux gagnants, nous ferons en sorte qu’ils le reçoivent bien !

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Le département des théories fumeuses. Tom Gauld. Le département des théories fumeuses. Tom Gauld. Traduction d’Eric Fontaine. Editions 2024
@editions2024  @tomgauld 
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Vous connaissiez les strips à la fois moqueurs et tendres du dessinateur américain star Tom Gauld sur les affres de la création littéraire ? Il n’y épargne aucun domaine de la littérature, des grands thèmes classiques aux habitudes des amoureux du livre, sans oublier les dilemmes et maniaqueries d’écrivains, en herbe ou confirmés. 
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Avec ce nouveau livre, toujours aussi bien adapté et imprimé par les éditions 2024, Tom Gauld s’attaque avec le même esprit à l’univers de la science et de la science-fiction. Taquin, absurde, spirituel, tendre, l’illustrateur écossais, qui sévit, entre autres magazines et journaux prestigieux, au New-Yorker, au Guardian, au New-York Times, il croque en quelques cases les traits propres aux scientifiques et à leurs recherches. 
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Il excelle tout autant dans l’humour scientifique que littéraire et parvient même, prouesse, à intéresser quelques littéraires (oui, j’aime parler de moi au pluriel) au vaste domaine des sciences. Bravo Tom Gauld ! #comicstrip #tomgauld #illustration #lire #livre #lecture #lecturedumoment #lectureaddict #livreaddict #editionindependante #instalivre #livrestagram #bookstagram #bookstagramfrance #booklover #bookalicious #critiquelitteraire #bookworm #bookaddict #lirecestbon
Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction d Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction de Marie Vrinat. Editions Intervalles @intervalles 
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La micro-fiction est un art à part entière. Ni poésie ni nouvelle ni aphorisme, elle ne peut s’appuyer sur aucun artifice de style, ne peut se permettre la moindre faiblesse de structure. Quelques lignes, c’est exigeant, bien plus que encore que quelques pages. 
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Poète, romancier et dramaturge, le bulgare Guéorgui Gospodinov livre ici un texte tout en délicatesse. Les scènes instantanées qu’il croque en quelques lignes, parfois simplement en quelques mots, sont tour à tour tendres, drôles, moqueuses, décalées, absurdes, ou un peu tout ça à la fois. Ces « histoires ultra courtes » comme l’annonce l’auteur, sont jalonnées d’illustrations façon collages abstraits qui contribuent à cette ambiance feutrée. 
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Avec un remarquable sens de la chute et de l’angle, Guéorgui Gospodinov signe un texte doux et ciselé, positif et espiègle. Un régal qui chatouille l’esprit. #livre #lire #lecture #litterature #litteratureeuropeenne #traduction #livrestagram #instalivre #instalecture #bookalicious #booklover #varionsleseditions #editionindependante #bookstagram #critiquelitteraire #lecturedumoment #passionlecture
Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Jouin-de Laurens. Editions Gallmeister
@editions_gallmeister 
Il y a beaucoup de manières différentes de parler de la guerre, quelle qu’elle soit. La littérature américaine l’illustre depuis des décennies, avec des romans forts qui montrent tous une facette différente de la guerre, actuelle ou passée. 
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Finaliste du National Book Award, ce roman tout en nuances joue sur l’ambivalence, l’opposition entre deux mondes : l’Orient et l’Occident. Haris Abadi, ancien interprète pour l’armée américaine en Irak immigré aux Etats-Unis, décide un jour de partir en Syrie combattre le régime de Bachar El-Assad aux côtés des rebelles. Sitôt arrivé à la frontière, en Turquie, il se fait dépouiller par son passeur. Sans argent, sans papiers, ni d’ici ni d’ailleurs, Haris rencontre un couple de Syriens réfugiés, pulvérisés par la guerre. À travers leurs amitié, nouveau point d’ancrage dans la vie chaotique de l’ancien interprète, les motivations se fissurent pour laisser émerger la réalité intime dans toute sa tragédie. 
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Au fond, quel est le but d’Haris ? Sa quête ? Le sens de sa vie ? Vétéran des forces spéciales, Elliot Ackerman a passé 10 ans en Afghanistan et en Irak. Son écriture s’en ressent par sa précision, sa limpidité et ses nuances. La justesse avec laquelle il parle des situations et des conflits laisse penser à un documentaire caméra embarquée, la finesse et la force de son écriture prouvent qu’il a bien fait de déposer les armes pour prendre la plume. #livre #lecture #litteratureamericaine #lire #litterature #lectureaddict #lectureterminée #livreaddict #instalivre #livrestagram #instalecture #bookstagram #booklover #bookalicious #gallmeister #varionsleseditions #editionindependante #critiquelitteraire
Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’appariti Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’apparition du chevreuil. Elise Turcotte. Editions Le Mot & le Reste 
@lemotetlereste 
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Pour la première fois dans l’histoire de Bookalicious, une chronique en demi-teinte et double ! Pourquoi ? Parce que ces deux livres québécois, publiés aux excellentes éditions Le Mot et le Reste, qui s’aventure sur de belles terres en matière de littérature contemporaine, développent des thématiques proches : une femme, féministe et menacée par des haters, se réfugie à la campagne, loin du tumulte urbain et de sa violence. 
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L’une et l’autre autrice partent dans une retraite minimaliste dans une cabane isolée. Mêler féminisme et nature-writing, quelle bonne idée ! 
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Si « L’apparition du chevreuil » déploie un univers particulier, tout en nuances et en introspection, entre ode à la nature et fantastique (sans oublier une critique de fond des mécanismes de violence envers les femmes), « Encabanée » traîne des raquettes. La jeune femme qui part faire le point sur sa vie et se recentrer dans une cabane en plein hiver semble manquer de bon sens. Mal équipée, mal préparée, elle peine à supporter les conditions et plus encore, la solitude. Si de belles images se dégagent au début et posent un décor magnifique, les féministes risquent de hausser les sourcils à la lecture de cette aventurière du dimanche qui attend avec impatience qu’un homme vienne fendre son bois. 
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Rassurez-vous, mesdames : on peut s’encabaner sans l’aide d’un homme (il suffit juste de s’organiser un peu). On part quand ? #litterature #litteraturequebecoise #lire #livre #lectureaddict #lectureterminée #passionlecture #varionsleseditions #instalivre #livrestagram #bookstagramfrance #instalecture #naturewriting #chroniquelitteraire #livreaddict #editionindependante #booklover
Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la direction d’Elena Balzamo. Editions Marie Barbier @marie_barbier_editions @stinastoor @ettuttiquanti 
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Ce recueil ne ressemble à rien de ce que vous auriez pu déjà lire, ni en matière de nouvelles, ni en matière de littérature scandinave. Rien, du tout. Stina Stoor possède un talent de conteuse hors du commun, un style à plusieurs niveaux de lecture et une écriture en mouvement, ondulations et étranges échappées. Organiques et sauvages, les textes de Stina Stoor parlent de mort, d’enfance, de nature, d’étrangeté, de liberté, d’amour, de féminité, de désir… des thématiques familières qui prennent sous sa plume une dimension parfois onirique. 
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Aujourd’hui primée par de prestigieuses récompenses littéraires suédoises, Stina Stoor a grandi dans un petit village paumé à la frontière de la Laponie Suédoise, un village où elle était l’une des seules enfants, où tout le monde se connaît et où vivent sans doute plus de non-dits que d’individus. Pourtant, c’est le monde entier, l’humanité entière qui se reflète dans les facettes de ces bijoux littéraires à la frontière de l’adolescence, quand l’enfance s’efface lentement pour laisser place aux premières étincelles de lucidité adulte. 
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Initiatiques, fantastiques, réalistes, flirtant avec le nature writing, les nouvelles de Stina Stoor oscillent entre les genres et happent leurs lecteurs dans une dimension parallèle magique. #livre #lire #lecture #lecturedumoment #lecturefeministe #litteraturescandinave #litteraturesuedoise #nouvelles #shortstory #instalivre #livrestagram #booklover #bookaddict #bookalicious #critiquelitteraire #bookworm  #livreaddict #instalecture #lecturetime #lectureaddict #stinastoor
La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Edition La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Editions publie.net
@thebigdoubinsky / @publienet 
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Sébastien Doubinsky a un don : rendre attachants et familiers de parfaits inconnus, des idéalistes paumés, des petites frappes romantiques, des marginaux familiers, des artistes exaltés mais pas doués, bref, Doubinsky est un peintre autant qu’un poète. Plus encore que des situations ou des scènes, ils peint des émotions, des ressentis, des traits de personnalités. Plus encore que ses personnages, c’est nous qu’il fait évoluer dans cette fresque en trois temps reliés entre eux par quelques détails. Le poète, le barman et le philosophe, pourrait-on résumer, trois vingtenaires qui ont en commun la vie, l’amour, l’ivresse, l’exaltation, la fougue, c’est un peu nous, quel que soit notre âge, notre genre, notre métier, notre vie. 
••
Quoi qu’il fasse, Doubinsky, qui a lui-même un nom qu’il pourrait  attribuer à l’un de ses héros, parvient toujours à toucher son lecteur, à lui rappeler des choses qu’il a vécues, des traits de son propre caractère. Cette « Comédie Urbaine », qui porte bien son nom puisque l’humour est l’un de ses moteurs, est l’un des meilleurs livres de cet écrivain contemporain rock’n’roll et disjoncté. #livre #livrestagram #livreaddict #lecture #litterature #lecturedumoment #lectureaddict #passionlecture #instalivre #booklover #bookalicious #publienet #litteraturefrancaise #editionindependante #critiquelitteraire
Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction de Claro. Editions Laurence Viallet. @editionslaurenceviallet 
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Ce n’est pas un livre dans lequel on plonge, c’est une bête sauvage qui nous saute à la gueule. En même temps, si l’on pouvait lire un livre de Kathy Acker avec mollesse ou légèreté, sans en sortir le cerveau à l’envers, ce serait inquiétant. Figure phare de l’underground, punk, féministe et queer, Kathy Acker est une sœur d’univers de Burroughs. Comme lui, elle joue sur les genres, mélange cut-up, écriture automatique, pornographie, autobiographie, livrant des textes proches de la performance plutôt que du roman. Plus que lui encore, elle pulvérise les bienséances, la bien-pensance et roule sur la morale sans aucune peur. 
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Sans limites, presque, puisque la violence, physique, psychologique et sexuelle est exposée sans aucune demi-mesure, montrée et caricaturée à l’extrême pour mieux dénoncer la manière dont la société capitaliste écrase et modèle les individus, Kathy Acker livre une prose unique, où politique et intime ne font qu’un. 
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Les très sélectives et qualitatives éditions Laurence Viallet publient là le premier succès de cette « terroriste littéraire », ou plutôt la première fresque déjantée, morcelée, et pourtant parfaitement cohérente, accompagnée de dessins de Kathy Acker. L’underground n’a jamais été aussi proche. 
#lire #livre #lecture #litterature #litteratureamericaine #underground #lecturedumoment #lectureaddict #livrestagram #instalivre #bookstagram #instalecture #booklover #bookaddict #bookalicious #critiquelitteraire
Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Carrière
@pverduzier | @editions.anne.carriere 
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Il ya beaucoup de livres, films, BD, docus sur l’univers des travailleuses (et travailleurs) du sexe, parfois passionnants, parfois glaçants, parfois détestables de bonnes intentions. Journaliste spécialisée dans les questions de genre et de sexualité, Pauline Verduzier livre ici une non-fiction subtile sur l’univers de la prostitution. 
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Entre enquête et reportage, elle évacue tout voyeurisme ou formatage pour aller à la rencontre des personnes, de leurs motivations, de leur histoire, de leur trajet. Sans misérabilisme ni tabous, elle donne la parole à des hommes et des femmes. Contrairement à ce que laisse penser la couverture, le livre ne traite pas que des clientes de travailleuses du sexe, même si ce pan y est abordé de manière très nuancée, il y est aussi question de clients et de travailleurs du sexe, bref, de société et pas de préférences. Avec intelligence et subtilité, Pauline Verduzier soulève des questions inhérentes à l’égalité entre les hommes et les femmes, au rapports de séduction, aux injonctions, aux étiquettes que le patriarcat colle sur l’expression de la sexualité. 
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À l’heure où les milieux militants ont tendance à se déchirer sur des questions de point de vue, ce genre de livre tombe à point nommé : il démystifie, rappelle qu’avant les idées, il y a des humains à défendre. À écouter. 
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Entretien avec Pauline Verduzier à retrouver sur Booka. Lien dans la bio ! 
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Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaqu Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaquim1 @la_manufacture_de_livres 
@trames_xyz 
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D’une situation de prime abord très commune, une famille au bord de l’implosion, Carine Joaquim  extrait un premier roman fort, tout en nuances et d’une justesse psychologique rare. Stéphane et Elisabeth quittent Paris avec Maëva, leur fille adolescente, pour prendre un nouveau départ, tenter de recoller ce qu’une infidélité a manqué de pulvériser. Stéphane pensait l’herbe plus verte ailleurs, il est revenu auprès de sa femme et de sa fille. Changer de décor implique-t-il nécessairement de retrouver un sens à sa vie ? Si Elisabeth se remet à peindre, sa passion première, Stéphane peste contre les transports en commun qui le mènent à son travail et a du mal à assumer son rôle de père auprès d’une adolescente en pleine rébellion et découverte des sentiments avec Richie un jeune migrant en attente de régularisation. Le dialogue se distend, Elisabeth entame une liaison autour de la peinture avec le père d’un des élèves du lycée de sa fille, élève atteint du syndrome de la Tourette et maltraité par ses camarades. 
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Dans ce contextes réaliste, cohérent et crédible, Corine Joaquim fait ressurgir les failles de chacun, mais surtout la manière dont le silence et les non-dits anodins finissent par former un tableau sombre, disloqué, où personne ne se parle vraiment, où tout le monde se fuit en souplesse, pensant l’illusion parfaite. Un schéma souvent rencontré dans la vie, hélas. En trame, sous le quotidien qui se déroule, Corine Joaquim décrit les espoirs fragiles, les passions naissantes, les incompréhensions, les lâchetés… la vie, d’une certaine manière. •• #livre #lire #lecture #litterature #litteraturefrancaise #bookstagram #booklover #bookalicious#lecturedumoment #lectureencours #lectureaddict #instalivre #livrestagram #bookaddict #passionlecture #librairie
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