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8 livres pour attendre l’été

Posted on by BooKalicious

Il sort beaucoup de livres, et bien plus de bons livres qu’on ne pourrait le penser. Et il serait impardonnable de passer à côté de ces pétillantes pépites, tous genres confondus, tous styles, tout univers. C’est ça, notre vision de la littérature ! L’été se fait attendre ? Pas de problème, ça vous laissera plus de temps pour rester dans le canapé avec un livre, avant de migrer vers une chaise longue. Avec un autre livre.

goolrick-enjoliveurL’Enjoliveur – Robert Goolrick. Illustrations de Jean-François Martin . Traduction  de Marie de Prémonville. Voilà exactement le genre de texte typique d’un auteur américain. Cette construction, ce sens de la narration enlevée et du détail ciblé au coeur, de l’anecdote qui amène le sujet… Ce court texte rythmé, comme si un vieil oncle nous racontait une anecdote, parle d’un gamin qui manque de mourir à cause d’un enjoliveur. Loufoque, non ? Eh bien cet enjoliveur s’avère n’aitre qu’un prétexte pour raconter une histoire tendre et affectueuse de lien familial, de la relation du petit garçon à sa grand-mère et à sa mère. C’est drôle et touchant, et, en plus, c’est une belle leçon d’écriture illustrée dans un esprit 50’s raffiné. Editions Anne Carrière

 

 

Ma-nuit-entre-tes-cils-cingalMa nuit entre tes cils – Grégory Cingal. Perdre l’objet du désir, l’être aimé… Comment sublimer ? Comment y survivre, tout simplement ? Grégory Cingal apporte quelques délicates pistes à travers un texte ciselé, presque diaphane. La femme aimée est morte prématurément, le narrateur la dessine à travers ses souvenirs, les détails du quotidien, les traits de caractère de la disparue. Loin toute idée de puzzle mortifère ou d’enquête poussiéreuse, la succession de scènes oscille entre finesse et tendresse, sans jamais pencher vers le désespoir. La tristesse est palpable, bien sûr, mais n’envahit jamais le propos, n’élève jamais rien à cette poésie amoureuse en prose. Editions Finitude

 

 

 

baccelli-carriere-de-sableCarrières de sable – Jérôme Baccelli. Dans le monde entier, des cadres de grosses multinationales disparaissent, purement et simplement. Ils se volatilisent du jour au lendemain, d’autres voient leurs identités effacées. Toutes ces « victimes » possèdent le mmmm type de profil professionnel. Ce sont les valets en costume, téléphone et voiture de fonction d’entreprises tentaculaires inhumaines, les larbins de la finance mondiale. Sur fond de terrorisme international, une enquête est menée avec détermination et froideur par un narrateur qui joue avec son lecteur, le promène, le déstabilise, l’agace aussi parfois un peu pour mieux le rattraper quelques pages plus loin. Vu le contexte économique et politique actuel et l’islamophobie galopante, ce livre fait froid dans le dos avec une certaine justesse ! Editions Le Nouvel Attila

 

 

 

spada-agullo-teodorescuSpada – Bogdan Teodorescu. Traduction de Jean-Louis Courriol.La littérature roumaine, vous connaissez ? Non ? Eh bien, nous non plus avant la lecture de ce polar politique en provenance du pays de Dracula. Un meurtrier sévit sans pitié. Ses victimes ? Des Roms. Souvent avec un certain casier judiciaire. On suit l’enquête à travers non pas un flic alcoolique et bedonnant, mais la classe politique dirigeante et les médias. Le style, froid et objectif, enserre dans un étau invisible qu’il est difficile de quitter. Maison d’édition nouveau-née et spécialisée dans la littérature « d’ailleurs », proche et méconnue à la fois, Agullo tape fort pour son faire-part de naissance ! Editions Agullo

 

 

 

alouette-rides

Quelques rides – Fabien Clouette. Les Editions de l’Ogre, familières de textes à la langue dense, à l’univers original et tout en dentelle, livrent ici un roman bien étrange. Il est question de rivalités, tensions, meurtres et animosités dans un port de pêche touristique. Entre les mains, nous avons le carnet d’un psychiatre qui retranscrites les notes de Capvrai, son patient et chef d’un hôtel où « personne ne vient jamais ».  On pense un peu à Shinig, un peu à Twin Peaks, avec cette étrangeté planante et la schizophrénie du narrateur. Toutes les clés du roman sont données au lecteur en tout début de roman, il n’y aura donc pas de surprises de narration… Surprenant ? Oui, bien sûr. Et ce n’est rien comparé à la façon dont se déploie le style, dont les focalisations bougent, dont l’espace éclate au contact d’une écriture hors-normes, entre poésie, retenue, humour et indifférence. L’histoire, au final, est là pour servir la langue, et non l’inverse. Editions de l’Ogre

 

 

anger-babyloneRetour à Babylone – Kenneth Anger. Traduction de  Gwilym Tonnerre. On connaît le cinéaste déjanté est mystiqu. Le type qui a inspiré Scorsese et Lynch, inventé l’imagerie homo cuir et posé les bases des narrations éclatées dans le cinéma. On a découvert une encyclopédie vivante sur les coulisses d’Hollywood avec « Hollywood Babylone », paru chez Tristram qu’il prolonge ici. Anger raconte ce qu’il sait, ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu sur les grands noms du cinéma. Leurs secrets les plus bas, leurs vices cachés, leur déviances et leur faiblesses. Imaginez un peu une chronique people avec des noms autrement plus prestigieux que les losers pathétiques qui peuplent les magazines de plage, tenue par une figure phare de l’esthétique sulfureuse. Au lieu de savoir avec qui couchent des footballeurs, on apprend que James Dean avait des morpions. Et ça, ça n’est qu’un détail… Anger parvient à « balancer » sans jamais verser dans le voyeur ou le malsain. Il connaissait ces gens et les appréciait. ça se sent , et c’est d’autant plus agréable à lire. Editions Tristram 

 

 

dubosc-koumikoKoumiko – Anna Dubosc. Comment parler d’un sujet aussi délicat que la disparition d’un proche ? Comment raconter sa mère, lentement dévastée par Alzheimer ? La mère de la narratrice, Koumiko, perd lentement ses facultés, glisse dans le non sens et l’absurdité. Koumiko, cette artiste immortalisée par Chris Marker… Koumiko, qui perd lentement contact avec le monde réel et pourtant, sa fille ne cède pas au pathos ou à la tristesse. Sous sa plume prend vie une sorte d’inventaire, de tango, de succession de tableaux vivants, décalés, parfois absurdes ou loufoques. La fille, les filles, ne rendent pas hommage, elles célèbrent leur mère, célèbrent la vie dans une tendresse joyeuse et positive. Editions Rue des Promenades

 

 

 

 

le-livre-de-lhomme-couv-grahamLe Livre de l’Homme – Barry Graham. Traduction de Clélia Laventure. Partir sur les traces d’un ami écrivain perdu de vue et mort du SIDA dans une ville que l’on a quittée depuis plusieurs années, quelle drôle d’idée… Kevin Perrin retourne à Glasgow pour les besoins d’un reportage sur Michael Illingworth, ce fameux écrivain avec qui il était ami à l’époque de la fac. Se confronter à son passé, à des histoires avortées, à une autre vie importe toujours un risque : celui de devoir faire face à des fantômes imprévus… Barry Graham, avec ce livre puissant, parfois précis comme un documentaire, signe un portrait vif et implacable d’une ville en équilibre, menacée par la drogue, la violence et le chômage. Porté par une écriture brute et cinglante, poétique et profondément humaine, Le Livre de l’Homme fait partie de ces grosses claques littéraires dont les anglo-saxons ont le secret ! Editions Tusitala

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Le département des théories fumeuses. Tom Gauld. Le département des théories fumeuses. Tom Gauld. Traduction d’Eric Fontaine. Editions 2024
@editions2024  @tomgauld 
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Vous connaissiez les strips à la fois moqueurs et tendres du dessinateur américain star Tom Gauld sur les affres de la création littéraire ? Il n’y épargne aucun domaine de la littérature, des grands thèmes classiques aux habitudes des amoureux du livre, sans oublier les dilemmes et maniaqueries d’écrivains, en herbe ou confirmés. 
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Avec ce nouveau livre, toujours aussi bien adapté et imprimé par les éditions 2024, Tom Gauld s’attaque avec le même esprit à l’univers de la science et de la science-fiction. Taquin, absurde, spirituel, tendre, l’illustrateur écossais, qui sévit, entre autres magazines et journaux prestigieux, au New-Yorker, au Guardian, au New-York Times, il croque en quelques cases les traits propres aux scientifiques et à leurs recherches. 
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Il excelle tout autant dans l’humour scientifique que littéraire et parvient même, prouesse, à intéresser quelques littéraires (oui, j’aime parler de moi au pluriel) au vaste domaine des sciences. Bravo Tom Gauld ! #comicstrip #tomgauld #illustration #lire #livre #lecture #lecturedumoment #lectureaddict #livreaddict #editionindependante #instalivre #livrestagram #bookstagram #bookstagramfrance #booklover #bookalicious #critiquelitteraire #bookworm #bookaddict #lirecestbon
Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction d Tous nos corps. Guéorgui Gospodinov. Traduction de Marie Vrinat. Editions Intervalles @intervalles 
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La micro-fiction est un art à part entière. Ni poésie ni nouvelle ni aphorisme, elle ne peut s’appuyer sur aucun artifice de style, ne peut se permettre la moindre faiblesse de structure. Quelques lignes, c’est exigeant, bien plus que encore que quelques pages. 
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Poète, romancier et dramaturge, le bulgare Guéorgui Gospodinov livre ici un texte tout en délicatesse. Les scènes instantanées qu’il croque en quelques lignes, parfois simplement en quelques mots, sont tour à tour tendres, drôles, moqueuses, décalées, absurdes, ou un peu tout ça à la fois. Ces « histoires ultra courtes » comme l’annonce l’auteur, sont jalonnées d’illustrations façon collages abstraits qui contribuent à cette ambiance feutrée. 
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Avec un remarquable sens de la chute et de l’angle, Guéorgui Gospodinov signe un texte doux et ciselé, positif et espiègle. Un régal qui chatouille l’esprit. #livre #lire #lecture #litterature #litteratureeuropeenne #traduction #livrestagram #instalivre #instalecture #bookalicious #booklover #varionsleseditions #editionindependante #bookstagram #critiquelitteraire #lecturedumoment #passionlecture
Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Le passage. Elliot Ackerman. Traduction de Janique Jouin-de Laurens. Editions Gallmeister
@editions_gallmeister 
Il y a beaucoup de manières différentes de parler de la guerre, quelle qu’elle soit. La littérature américaine l’illustre depuis des décennies, avec des romans forts qui montrent tous une facette différente de la guerre, actuelle ou passée. 
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Finaliste du National Book Award, ce roman tout en nuances joue sur l’ambivalence, l’opposition entre deux mondes : l’Orient et l’Occident. Haris Abadi, ancien interprète pour l’armée américaine en Irak immigré aux Etats-Unis, décide un jour de partir en Syrie combattre le régime de Bachar El-Assad aux côtés des rebelles. Sitôt arrivé à la frontière, en Turquie, il se fait dépouiller par son passeur. Sans argent, sans papiers, ni d’ici ni d’ailleurs, Haris rencontre un couple de Syriens réfugiés, pulvérisés par la guerre. À travers leurs amitié, nouveau point d’ancrage dans la vie chaotique de l’ancien interprète, les motivations se fissurent pour laisser émerger la réalité intime dans toute sa tragédie. 
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Au fond, quel est le but d’Haris ? Sa quête ? Le sens de sa vie ? Vétéran des forces spéciales, Elliot Ackerman a passé 10 ans en Afghanistan et en Irak. Son écriture s’en ressent par sa précision, sa limpidité et ses nuances. La justesse avec laquelle il parle des situations et des conflits laisse penser à un documentaire caméra embarquée, la finesse et la force de son écriture prouvent qu’il a bien fait de déposer les armes pour prendre la plume. #livre #lecture #litteratureamericaine #lire #litterature #lectureaddict #lectureterminée #livreaddict #instalivre #livrestagram #instalecture #bookstagram #booklover #bookalicious #gallmeister #varionsleseditions #editionindependante #critiquelitteraire
Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’appariti Encabanée. Gabrielle Filteau-Chib // L’apparition du chevreuil. Elise Turcotte. Editions Le Mot & le Reste 
@lemotetlereste 
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Pour la première fois dans l’histoire de Bookalicious, une chronique en demi-teinte et double ! Pourquoi ? Parce que ces deux livres québécois, publiés aux excellentes éditions Le Mot et le Reste, qui s’aventure sur de belles terres en matière de littérature contemporaine, développent des thématiques proches : une femme, féministe et menacée par des haters, se réfugie à la campagne, loin du tumulte urbain et de sa violence. 
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L’une et l’autre autrice partent dans une retraite minimaliste dans une cabane isolée. Mêler féminisme et nature-writing, quelle bonne idée ! 
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Si « L’apparition du chevreuil » déploie un univers particulier, tout en nuances et en introspection, entre ode à la nature et fantastique (sans oublier une critique de fond des mécanismes de violence envers les femmes), « Encabanée » traîne des raquettes. La jeune femme qui part faire le point sur sa vie et se recentrer dans une cabane en plein hiver semble manquer de bon sens. Mal équipée, mal préparée, elle peine à supporter les conditions et plus encore, la solitude. Si de belles images se dégagent au début et posent un décor magnifique, les féministes risquent de hausser les sourcils à la lecture de cette aventurière du dimanche qui attend avec impatience qu’un homme vienne fendre son bois. 
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Rassurez-vous, mesdames : on peut s’encabaner sans l’aide d’un homme (il suffit juste de s’organiser un peu). On part quand ? #litterature #litteraturequebecoise #lire #livre #lectureaddict #lectureterminée #passionlecture #varionsleseditions #instalivre #livrestagram #bookstagramfrance #instalecture #naturewriting #chroniquelitteraire #livreaddict #editionindependante #booklover
Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la Sois sage, bordel. Stina Stoor. Traduction sous la direction d’Elena Balzamo. Editions Marie Barbier @marie_barbier_editions @stinastoor @ettuttiquanti 
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Ce recueil ne ressemble à rien de ce que vous auriez pu déjà lire, ni en matière de nouvelles, ni en matière de littérature scandinave. Rien, du tout. Stina Stoor possède un talent de conteuse hors du commun, un style à plusieurs niveaux de lecture et une écriture en mouvement, ondulations et étranges échappées. Organiques et sauvages, les textes de Stina Stoor parlent de mort, d’enfance, de nature, d’étrangeté, de liberté, d’amour, de féminité, de désir… des thématiques familières qui prennent sous sa plume une dimension parfois onirique. 
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Aujourd’hui primée par de prestigieuses récompenses littéraires suédoises, Stina Stoor a grandi dans un petit village paumé à la frontière de la Laponie Suédoise, un village où elle était l’une des seules enfants, où tout le monde se connaît et où vivent sans doute plus de non-dits que d’individus. Pourtant, c’est le monde entier, l’humanité entière qui se reflète dans les facettes de ces bijoux littéraires à la frontière de l’adolescence, quand l’enfance s’efface lentement pour laisser place aux premières étincelles de lucidité adulte. 
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Initiatiques, fantastiques, réalistes, flirtant avec le nature writing, les nouvelles de Stina Stoor oscillent entre les genres et happent leurs lecteurs dans une dimension parallèle magique. #livre #lire #lecture #lecturedumoment #lecturefeministe #litteraturescandinave #litteraturesuedoise #nouvelles #shortstory #instalivre #livrestagram #booklover #bookaddict #bookalicious #critiquelitteraire #bookworm  #livreaddict #instalecture #lecturetime #lectureaddict #stinastoor
La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Edition La comédie urbaine. Sébastien Doubinsky. Editions publie.net
@thebigdoubinsky / @publienet 
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Sébastien Doubinsky a un don : rendre attachants et familiers de parfaits inconnus, des idéalistes paumés, des petites frappes romantiques, des marginaux familiers, des artistes exaltés mais pas doués, bref, Doubinsky est un peintre autant qu’un poète. Plus encore que des situations ou des scènes, ils peint des émotions, des ressentis, des traits de personnalités. Plus encore que ses personnages, c’est nous qu’il fait évoluer dans cette fresque en trois temps reliés entre eux par quelques détails. Le poète, le barman et le philosophe, pourrait-on résumer, trois vingtenaires qui ont en commun la vie, l’amour, l’ivresse, l’exaltation, la fougue, c’est un peu nous, quel que soit notre âge, notre genre, notre métier, notre vie. 
••
Quoi qu’il fasse, Doubinsky, qui a lui-même un nom qu’il pourrait  attribuer à l’un de ses héros, parvient toujours à toucher son lecteur, à lui rappeler des choses qu’il a vécues, des traits de son propre caractère. Cette « Comédie Urbaine », qui porte bien son nom puisque l’humour est l’un de ses moteurs, est l’un des meilleurs livres de cet écrivain contemporain rock’n’roll et disjoncté. #livre #livrestagram #livreaddict #lecture #litterature #lecturedumoment #lectureaddict #passionlecture #instalivre #booklover #bookalicious #publienet #litteraturefrancaise #editionindependante #critiquelitteraire
Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction Sang et stupre au lycée. Kathy Acker. Traduction de Claro. Editions Laurence Viallet. @editionslaurenceviallet 
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Ce n’est pas un livre dans lequel on plonge, c’est une bête sauvage qui nous saute à la gueule. En même temps, si l’on pouvait lire un livre de Kathy Acker avec mollesse ou légèreté, sans en sortir le cerveau à l’envers, ce serait inquiétant. Figure phare de l’underground, punk, féministe et queer, Kathy Acker est une sœur d’univers de Burroughs. Comme lui, elle joue sur les genres, mélange cut-up, écriture automatique, pornographie, autobiographie, livrant des textes proches de la performance plutôt que du roman. Plus que lui encore, elle pulvérise les bienséances, la bien-pensance et roule sur la morale sans aucune peur. 
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Sans limites, presque, puisque la violence, physique, psychologique et sexuelle est exposée sans aucune demi-mesure, montrée et caricaturée à l’extrême pour mieux dénoncer la manière dont la société capitaliste écrase et modèle les individus, Kathy Acker livre une prose unique, où politique et intime ne font qu’un. 
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Les très sélectives et qualitatives éditions Laurence Viallet publient là le premier succès de cette « terroriste littéraire », ou plutôt la première fresque déjantée, morcelée, et pourtant parfaitement cohérente, accompagnée de dessins de Kathy Acker. L’underground n’a jamais été aussi proche. 
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Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Vilaines filles. Pauline Verduzier. Editions Anne Carrière
@pverduzier | @editions.anne.carriere 
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Il ya beaucoup de livres, films, BD, docus sur l’univers des travailleuses (et travailleurs) du sexe, parfois passionnants, parfois glaçants, parfois détestables de bonnes intentions. Journaliste spécialisée dans les questions de genre et de sexualité, Pauline Verduzier livre ici une non-fiction subtile sur l’univers de la prostitution. 
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Entre enquête et reportage, elle évacue tout voyeurisme ou formatage pour aller à la rencontre des personnes, de leurs motivations, de leur histoire, de leur trajet. Sans misérabilisme ni tabous, elle donne la parole à des hommes et des femmes. Contrairement à ce que laisse penser la couverture, le livre ne traite pas que des clientes de travailleuses du sexe, même si ce pan y est abordé de manière très nuancée, il y est aussi question de clients et de travailleurs du sexe, bref, de société et pas de préférences. Avec intelligence et subtilité, Pauline Verduzier soulève des questions inhérentes à l’égalité entre les hommes et les femmes, au rapports de séduction, aux injonctions, aux étiquettes que le patriarcat colle sur l’expression de la sexualité. 
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À l’heure où les milieux militants ont tendance à se déchirer sur des questions de point de vue, ce genre de livre tombe à point nommé : il démystifie, rappelle qu’avant les idées, il y a des humains à défendre. À écouter. 
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Entretien avec Pauline Verduzier à retrouver sur Booka. Lien dans la bio ! 
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Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaqu Nos corps étrangers. Carine Joaquim. @carinejoaquim1 @la_manufacture_de_livres 
@trames_xyz 
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D’une situation de prime abord très commune, une famille au bord de l’implosion, Carine Joaquim  extrait un premier roman fort, tout en nuances et d’une justesse psychologique rare. Stéphane et Elisabeth quittent Paris avec Maëva, leur fille adolescente, pour prendre un nouveau départ, tenter de recoller ce qu’une infidélité a manqué de pulvériser. Stéphane pensait l’herbe plus verte ailleurs, il est revenu auprès de sa femme et de sa fille. Changer de décor implique-t-il nécessairement de retrouver un sens à sa vie ? Si Elisabeth se remet à peindre, sa passion première, Stéphane peste contre les transports en commun qui le mènent à son travail et a du mal à assumer son rôle de père auprès d’une adolescente en pleine rébellion et découverte des sentiments avec Richie un jeune migrant en attente de régularisation. Le dialogue se distend, Elisabeth entame une liaison autour de la peinture avec le père d’un des élèves du lycée de sa fille, élève atteint du syndrome de la Tourette et maltraité par ses camarades. 
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Dans ce contextes réaliste, cohérent et crédible, Corine Joaquim fait ressurgir les failles de chacun, mais surtout la manière dont le silence et les non-dits anodins finissent par former un tableau sombre, disloqué, où personne ne se parle vraiment, où tout le monde se fuit en souplesse, pensant l’illusion parfaite. Un schéma souvent rencontré dans la vie, hélas. En trame, sous le quotidien qui se déroule, Corine Joaquim décrit les espoirs fragiles, les passions naissantes, les incompréhensions, les lâchetés… la vie, d’une certaine manière. •• #livre #lire #lecture #litterature #litteraturefrancaise #bookstagram #booklover #bookalicious#lecturedumoment #lectureencours #lectureaddict #instalivre #livrestagram #bookaddict #passionlecture #librairie
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